Artiste Peintre Paris

Soizick Martin

On peint toujours à l’ombre de quelqu’un. Formée aux Beaux-Arts, Artiste peintre Paris – Soizick Martin y a croisé Vincent Bioulès et Claude Viallat.

Du premier, elle retient l’obsession du soin : « Il faut protéger les tableaux, leur faire traverser le temps. »

Du second, elle se rappelle les peintures à l’éponge, le goût des répétitions, et lui sait gré de lui avoir appris la couleur.

Blaise Pascal nous enseigne que la peinture attire l’admiration par la ressemblance des choses dont on n’admire point les originaux. A l’aune de cette pensée, reconnaissons à Soizick Martin – Artiste Peintre Paris – ce talent : elle invite à nous poser un instant, le temps de nous regarder et sans doute de nous plaire, avec autant de lumière que de sens, autant d’amour que d’éclat, mais aussi de l’affection, de la complicité, du bonheur, toutes choses essentielles, impalpables, certes, mais qui vous touchent…

Si le regard est le miroir de l’âme, vous ne pourrez que souhaiter en savoir plus sur ce qui nourrit la créativité de Soizick Martin – Artiste Peintre Paris

Et là, bon courage ! Toute tentative d’immixtion dans son intimité se soldera par de savantes conclusions sur la fragilité de l’artiste, l’incapacité à dire et autres subtilités qui relèvent autant du poncif qu’elles traduisent une réalité : Soizick peint et il n’y aurait rien à ajouter.

Cependant, insistons… Car à sonder l’insondable, on croise quelques pépites. Elle vous criera l’euphorie qui la gagne le pinceau à la main, vous avouera le doute qui la ronge une fois l’ustensile reposé, vous parlera d’un besoin éclos à l’adolescence, vous confessera quelque cachotterie faite à maman : car s’il est un âge où l’on fait nécessairement le mur, c’est pour suivre des cours du soir, en cachette, que Soizick sacrifia jadis au rite. De ses escapades nocturnes, la jeune fille désobéissante conserve mille dessins et un dessein…

A la lumière de son oeuvre, se révèle la personnalité de l’artiste : volubile, chaleureuse, Soizick Martin manifeste, comme par réflexe, un intérêt sincère pour l’autre, cet « ami inconnu », comme l’aurait désigné le poète Jules Supervielle.

Du Maroc de son enfance, Soizick Martin a hérité la plus élégante des langueurs que rien, mieux que son œuvre, ne saurait traduire. Car il est question, au fil des expositions, de sa capacité à saisir ces instants qui font dire que l’art, c’est la vie.